Il est 8 h du matin, je sors de chez moi pour prendre le train.
Sur le trottoir, un jeune enfant joue avec le ballon en plastique qu'il désire amener à l'école pour jouer avec ses copains.
Quelques rues plus loin, je croise à nouveau un enfant, plus grand cette fois-ci. Dans ces pieds, un ballon en cuir. Il court, fait des passes aux façades des maisons sur lesquelles rebondit le ballon. Il leur adresse un signe de la main en continuant sa course.
Cinq minutes plus tard, je rentre dans le bus qui me mènera à la gare. En entrant, j'aperçois un énorme auto-collant dans la cabine du chauffeur, scandant en grosses lettres : "Standard Champion!".
Il est maintenant 8h30, je suis enfin dans le train. Sur la banquette derrière moi, 4 adolescents discutent des matchs de la veille, saluant à l'unisson la prestation de Lionel Messi.
A peine arrivé dans les rues de Tournai, je croise un sans-abri qui arbore fièrement un maillot déchiré et sale de Barcelone, vainqueur la veille.
Ma journée se passe et il est déjà 17h. Sur le chemin du retour, je décide de m'arrêter dans un bar pour boire un verre avec des amis. Dans ce café, assis à une table, 3 sexagénaires discutent des paris footbalistiques qu'ils avaient faits la veille et chambrent le perdant, contraint de payer une tournée à ses deux adversaire d'un jour.
Et oui, décidément, le football est partout. Quoi qu'on fasse, il nous suit et il est avec nous.
Et c'est avec cette pensée que ce soir, je m'assiérai dans mon fauteuil pour regarder la deuxième soirée consacrée à "La Ligue des Champions".
Crowin Michaël
Rédacteur en Chef
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