Michaël Crowin - Rédacteur en Chef |
Après la magnifique campagne mondiale de l’Espagne à la dernière coupe du monde, quelle a été ma déception lors de la remise du dernier ballon d’or, ce trophée qui récompense le meilleur joueur de l’année.
En effet, il a été offert, car on peut bien parler de cadeau, à l’argentin Lionel Messi, simple vainqueur de la Liga. Championnat que les médias qualifient de truqué, où cohabitent seuls deux grands clubs, au milieu de petits.
Je parle de ma déception, mais que dire de celle d’Andrès Iniesta (champion d’Espagne, demi-finaliste de la Ligue des Champions, vainqueur de la Supercoupe d’Espagne et de la Coupe des Confédérations, mais surtout vainqueur de la Coupe du Monde 2010 et buteur lors de la finale), qui se voit voler son trophée tant attendu par son coéquipier du FC Barcelone et pire, contraint de l’applaudir le lendemain à l’entrainement…
C’est malheureusement un choix qui résulte plus du fanatisme que l’on voue actuellement à ce « génial » Messi, que d’une réelle objectivité de la part du jury. C’est également un choix qui transforme le plus beau trophée individuel en vulgaire moyen de montrer au monde que l’on pense comme eux, que l’on suit la mode. Comme si la FIFA avait besoin de fidéliser son public.
Alors que le monde du football devient un grand n’importe quoi, au milieu des play-offs et autres politiques des quotas, il ne me reste qu’une chose à espérer pour l’année prochaine, que le public mondial ne devienne pas fan de la mascotte du FC Bâle en Suisse…
Michaël Crowin
Rédacteur en Chef
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